Brésil : une randonnée de 10 jours vers le rio Tapajós




 L’itinéraire en résumé :

Depuis la route BR230, nous nous dirigeons vers le rio Tapajós, une rivière touristique pour ces plages et dunes de sables. Le but de cette boucle à pied était de faire notre première randonnée en terres brésiliennes tout en profitant des nombreuses rivières pour se rafraichir! 

Notre carte interactive !

Le récit 


Nous commençons notre randonnée vers 11h, sur une large piste de terre rouge typique au Brésil. Nous  marchons que depuis quelques minutes et déjà on passe devant un étang, les chiens se jettent dedans. Ils nous donnent envie mais la berge n'est pas tellement accessible.

On continue notre petit bonheur de chemin et seulement quelques minutes plus tard un autre étang, pourvu d’une jolie pelouse pour y accéder, et qui par cette chaude journée, nous attire irrésistiblement pour notre pause déjeuner. Le voyage est magnifique dans ces moment-là ! Baignade pour tout le monde ! Et surtout, on oublie les poissons et autre animaux qu'il y a possiblement dans l'étang à l'eau marron...
On reste deux heures entières car le réchaud fait des siennes. Nous peinons à mettre suffisamment de pression dans notre bouteille de pétrole lampant et les flammes produites sont faibles et jaunes au lieu d'être bleues. Le joint en cuir est plié, un problème que nous connaissions depuis notre dernier voyage mais que nous n'avons pas encore résolu, meme si nous avons acheté la pièce de rechange.
 



Nous ne repartons qu’à 13h, et nous marchons doucement dans le cagnard, sur la piste, il n'y a pas un brin d'ombre et la seule brise est celle des voitures et camions qui passent à plus ou moins vive allure, mais les chiens eux peuvent se rafraichir très souvent heureusement. 

Le paysage est plat pour le moment et des prairies bordent les deux côtés de la piste. Ce sont souvent des prairies pour des vaches accompagnées de chevaux, ânes ou mules. 

On s’arrête à 15h pour poser notre bivouac, chose exceptionnelle, on respecte notre planning de courte journée à merveille ! Et on compte se reposer le reste de l’après-midi. Bon se reposer… On a beaucoup de choses à faire : poser le camp, donner à manger aux chiens, chercher de l’eau pour notre douche, filtrer de l’eau, préparer à manger, éventuellement laver des vêtements, etc… 

Notre camp, ce soir-là, est posé à côté d’un étang à l’eau argileuse blanchâtre et dans une prairie arborée. On découvre plus tard qu’elle est habitée par des chevaux et des vaches ! D’abord les chevaux viennent nous renifler curieux de savoir qui nous sommes. Dès que ce fut fait, ils sont repartis à leurs occupations, à savoir brouter et barboter dans l’étang. Les vaches quant à elles sont restées plus distantes et ça nous allait très bien. Autant les chevaux, on apprécie, autant les vaches, on se méfie davantage. 😆    





Le lendemain, on se réveille à l’aube, la brume sur l’étang accompagnant le lever du soleil, peint un paysage doux et pastel. 

On profite de la semi-fraicheur matinale mais à 10h, il fait déjà chaud. Ce n'est pas plat, loin de là... le dénivelé à la fin de la journée est nul mais en réalité, la piste ne fait que monter et descendre. 
On arrive à une rivière. Sur la berge, il y a deux pirogues vides dont une comme prête à repartir. Tandis qu'on se prépare à se baigner un homme accompagné de cinq ou six enfants arrive. En fait, c'est une pirogue qui sert de bus scolaire ! Il vont par le fleuve à la ville, Itaituba. 

Après cette pause, on est revigoré mais la chaleur du midi nous rattrape vite... On aimerait marcher plus vite, à notre vitesse habituelle, mais comme souvent au Brésil, la chaleur ralentit le rythme de marche. On ne s'habitue pas en quelques semaines à marcher dans la chaleur. Cependant, doucement mais surement, nous avançons. comme on dit un pas après l'autre, comme beaucoup avant nous. 

À midi, on passe encore plus de trente minutes à préparer notre repas. On a encore des problèmes avec notre réchaud. 30 minutes rien que pour préparer une assiette de blé à l'huile d'olive.

Le soir, notre spot de bivouac est encore une fois super. Une belle petite rivière, pas trop en vue de la route et un terrain bien plat, le tout à coté d'une prairie habitée de chevaux. Tout avait l'air parfait. Si ce n'est les fourmis rouges. Aucune fourmilière visible, mais en réalité, il y en avait bien une...

...C'est quand, au beau milieu de la nuit, on se rend compte que les nuages se sont amoncelés dans le ciel et qu'on ferait mieux de mettre notre toile de tente au cas où il pleuvrait, et que Lucas a mis le pied dedans que nous nous en sommes rendu compte. Il était debout près de la tente, en train de fixer son coté de la toile, mais en réalité il avait mis le pied à l'endroit où les fourmis grouillaient à cause de la sardine de la tente qu'il venait de planter par mégarde dans leur maison... Pas franchement agréable surtout en pleine nuit. 

Et au final, il n'y aura pas eu de pluie cette nuit. 😡😂


Il nous reste une quinzaine de kilomètres à faire pour atteindre le rio Tapajos. Nous les faisons assez rapidement ce jour là et à l'arrivée nous sommes récompensés par un iguane Autre chose plutôt sympathique, ici, il y a un pont équipé dans sa structure même, d'un plongeoir en bois afin de sauter dans la rivière. Ne connaissant ni ce qu'il y a en dessous ni le courant, sauter nous a quand même provoqué une petite poussée d'adrénaline! Mais après tout si ça a été construit ainsi c'est qu'il n'y a pas de danger, non? Vidéos tirée de nos stories Instagram : https://www.instagram.com/pawild_ytb/




On arrive à Sao Luis Do Tapajós, un village sur le rio Tapajós, notre destination et le milieu de notre boucle. On demande à un passant s'il y a un hôtel et il nous emmène à une maison encore un peu de construction. Pourquoi un hôtel? Par ce qu'on est le 23 décembre 2021, et nous voulons trouver quelque chose de sympathique pour fêter Noël, demain, et de préférence avec les locaux.


 

On parle avec le propriétaire et il a effectivement une chambre pour nous, pour, de ce que nous comprenons, 70 reals, et aucun soucis pour les chiens. Génial !! C'est grand, il y a deux lits double et une grande salle de bain. C'est un savant mélange entre chambre propre et chambre pas encore finie. Il n'y a pas de vitres aux fenêtres seulement une moustiquaire aux mailles très large, il n'y a pas de drap supplémentaire en plus du joli tissu qui recouvre le matelas, et une seule serviette de bain comme toujours.... Mais la chambre nous parait luxueuse!

Lorsqu'on ressort, le propriétaire revient nous voir pour le paiement, et là il nous annonce 180 reals, la nuit. C'est beaucoup plus que ce que nous avions compris. Nous sommes pris au dépourvu, on ne sait plus si nous avions mal entendu ou si c'est lui qui a augmenté son prix.. À ce moment, on se rend également compte que, dans notre précipitation, nous avions oublié de tirer du liquide avant de repartir de la ville. Nous n'avons que la carte bleue. 
Il ne cède pas sur son prix, et nous n'avons aucun envie de bouger, d'autant qu'il n'y a pas d'autre endroit où loger, à notre connaissance dans le village, alors nous n'avons pas beaucoup de marge de négociation. Je demande s'ils font quelque chose pour le soir de Noël, et nous négocions de pouvoir participer à leur diner. À défaut, d'avoir  réussi à faire baisser le prix à quelque chose de plus raisonnable, nous avons réussi à inclure le prix du diner dans les 360 reals (60 euros environ) pour les deux nuits. Reste le problème de la manière dont nous allons payer. 
Une heure de galère plus tard, on ne peut pas retirer au propriétaire qu'il a été patient, nous faisons un paiement PayPal assez incertain avec les informations qu'il nous avait transmis. Lui voulait qu'on fasse un paiement via Pix, une application brésilienne, mais impossible sans CPF, le numéro fiscal que tout brésilien possède. Le plus bête c'est qu'on apprend juste après qu'il va le lendemain en bateau à Itaituba afin de faire des achats pour Noël. On négocie pour pouvoir aller avec lui pour tirer de l'argent. On aurait pu s'épargner beaucoup de galères sur internet juste en attendant le lendemain d'avoir du liquide.

On se baigne dans le rio Tapajós, c'est super joli, tellement que je n'ai pas de photos alors il faudra me croire sur parole, ou bien google est ton ami 😏. Tout simplement, car on s'est réservé ce moment que pour nous ... Il faut s'imaginer une large rivière avec une plage de sable assez fin et des bancs de sable et ilots au milieu de son lit.

Le lendemain matin, Lucas part en bateau vers Itaituba pour trouver un distributeur de billet, il en profite pour faire des courses, moi je profite de cette matinée pour travailler tranquillement dans la chambre, et en prenant mon mal en patience avec la connexion fluctuante. J'ai dû m'y reprendre à quatre fois pour publier un post sur Instagram... 😅😅😅

Pour Lucas, l'inconstance du voyage, l'inconfort, et l'incertitude qui va avec notre manière de voyager commence à pesé. Heureusement, nous oublions tout ça le temps du réveillon passé avec la famille du propriétaire de la chambre. Un énorme buffet est dressé pour l'occasion, avec des plats confectionnés par les différents membres de la famille. En apéritif, de la viande grillée au barbecue coupée en petits morceaux dans des assiettes qu'on se passe et qui sont remplies au fur et à mesure de la cuisson. Un aperçu de la viande du repas également. Comme d'habitude, être végétarien c'est un peu difficile 😅,il faut avouer qu'elle est bonne, meilleure de tout ce que j'avais pu goûter en France auparavant. Les énormes prairies où vivent les vaches ici doivent y être pour quelque chose.


Le vin d'ici est très sucré si bien que le fort pourcentage d'alcool (10 degrés) ne se sent même pas, et pour moi qui n'aime pas le vin, j'ai adoré 😆
Pendant le repas, pas très différent de ce que nous avons déjà gouté, il y a le choix, notamment la salade piémontaise, le riz, les spaghettis, les petits haricots …  Je ne laisse pas tomber le végétarisme pendant le repas, et il y a de quoi faire ! En dessert c'est une mousse au citron vert. Très sucré mais super bon! 

On repart le lendemain, non sans que nos hôtes nous offre une assiette copieuse avec du poisson en sauce, du riz et des haricots. Le poisson de rivière est tellement bon!

Ils allaient déjeuner en famille après justement. 


Il faut savoir que la coutume ici veut que les invités mangent toujours avant les autres, et ce n'est que lorsque nous avons fini, qu'ils mangent à leur tour.  

 
Nous partons le ventre bien rempli vers Pimental, un village à une vingtaine de kilomètres plus au sud en suivant la rivière. 
On bivouaque à peine quelques kilomètres plus loin, là où, sur google Earth on avait repéré une petite plage isolée. L'occasion de faire un bon feu de camp!
Le piège de se bivouac? Les épines des palmiers, cachées dans l'eau, elles sont vraiment retorses. Lucas a mis le pied sur une en perdant l'équilibre, résultat des courses une petite dizaine d'épines dans le pied. Nous avons passé deux fois une demie heure à les retirer, à l'aide d'une pince à épiler et de la pointe du petit couteau de mon couteau suisse. Les chiens aussi s'en sont mis dans les coussinets. Une vraie galère aussi, car, contrairement à nous, les épines ne sont pas facile à repérer sur la surface sombre et rugueuse des coussinets. 



Le lendemain à Pimental, il n'y a pas grand chose à voir, c'est un petit village sans véritable plage sur la rivière, nous y déjeunons et repartons. Ça marque le début du retour vers la route et donc la dernière partie de la boucle.
L'après-midi, nous rencontrons plein de perroquets, des Aras. Ils sont grands, colorés et très bruyants alors on les repère facilement. Ils ont l'air de mener une vie paisible, à l'abri sur leurs immenses arbres. Ils vivent en communauté et volent ensemble. Ils ont l'air vraiment sociable et ici, ils semblent heureux. La déforestation fait rage au Brésil, mais ici, où ils semblent vivre hors du temps...





Ce soir là, retardé par l'observation des oiseaux, nous montons le camp dans une prairie, juste séparée de la route par la barrière à bétail. La seule eau que nous ayons, encore une fois, est celle de l'étang, blanchâtre et argileuse. Heureusement que nous avons notre filtre, c'est la liberté de ne pas se préoccuper de trouver de l'eau potable. 
Un homme à moto passe. Il fait le tour des prairies pour voir où sont les vaches. Il nous informe qu'il n'y a pas de problème à ce que nous campions là et qu'il n'y a pas de vaches, ce que nous avions vérifié en grimpant sur un tronc, mais c'est toujours rassurant de se l'entendre dire , car il est difficile d'être sûr tant ces prairies sont immenses et vallonnées. Il repart. 



Cette soirée fut la plus mouvementée de tout le voyage jusqu'à présent et à l'heure où j'écris cet article ...!

Alors que je prenais ma douche ( grâce à notre dispositif très sophistiqué d'une poche à eau de 4L, un tuyau et un mini pommeau de douche), un autre homme arrive à cheval. J'ai juste le temps d'attraper ma serviette qu'il est devant nous, et moi je suis recouverte de savon. Lui n'est absolument pas gêner, quant à moi, ca va, si n'est le savon qui sèche...
Il est venu sur les dires de son employé qui l'a prévenu de notre présence, il veut qu'on vienne chez lui pour dormir. Alors, comme je suis en serviette et que toutes nos affaires sont installées, nous refusons en toute amitié son offre. Il ne comprend pas trop pourquoi nous refusons: qui préfère dormir dans un champ plutot que dans une maison? Il nous laisse des crackers et un fond de casserole d'alcool pur, du cachaça. Pas trop mon truc mais Lucas apprécie.
 
Vingt minutes plus tard, je me suis rincée et c'est au tour de Lucas d'etre en train de se savonner lorsqu'on entend un homme à moto approcher de nouveau. C'est le propriétaire de la ferme qui revient pour nous redemander de venir chez lui. La situation est la même: Lucas en serviette cette fois-ci. Nous refusons hilare.  Il nous laisse un joli poisson et un fruit acidulé vert. Mercii!

Un peu plus tard, deux pick-up remplis de monde visiblement partis pour faire la fête passent. Ils ne nous loupent pas, avec notre joli feu de camp. 
On discute un certain de temps, ils nous demandent d'où on vient, une fois de plus à l'évocation de la France, ils s'exclament "Paris-Saint-Germain" et "Neymar" 😆😆.  Ils repartent en nous souhaitant bon voyage et en nous laissant deux bières fraiches. Du coup, nous avons un feu de camp, des crackers, un poisson et deux bières. La soirée s'annonce bien. 
Nous étions en train de finir nos bières quand on entend une moto approcher. C'est encore une fois le propriétaire de la ferme, dont on apprend qu'il se nomme "Yoto", il a emmené sa femme, son fils et sa fille cette fois-ci. Tous sur la même moto bien sûr, c'est monnaie courante ici. Il s'exclame en arrivant avec sa bouteille de Cachaça à la main, qu'il boit directement au goulot:
-"si vous venez pas chez nous, nous venons à vous"
Autour du feu pendant que le poisson et le riz cuisent, on discute beaucoup mais à grand renfort de gestes et de répétitions. Lucas et lui boivent beaucoup tandis que moi et la jeune femme de Yoto, Laura, nous faisons la transcription de ce qu'ils essayent de se dire de façon de moins en moins compréhensive. C'est comique mais Lucas va le regretter après, l'alcool pur après la randonnée dans la chaleur, ça tape fort. 
Il insiste tellement pour que nous venions dormir chez lui où nous serons mieux et mieux nourris, que nous finissons par lui promettre qu'on passera chez lui demain avec plaisir. Nous devons lui répéter une bonne dizaine de fois durant la soirée 😆😆.

Il voulait qu'on y soit pour 7h, je rigole et je lui dis plutot 11h.

Quand ils repartent, tous sur la moto, je me dis heureusement qu'ils n'ont pas loin à aller sur la piste déserte, Yoto n'est plus très sobre non plus. 
Lucas quant à lui tient à peine debout et ne sens pas très bien. Il va directement se coucher. La nuit est belle et étoilée 🌃🌠.

Vers 2h30, il se met à pleuvoir et comme le ciel était totalement dégagé nous n'avions pas mis la toile de tente. Lucas dort sans broncher pendant que je met en place la toile de tente et puis que je jette dans la tente à l'abri tout ce qui traine comme le linge qui séchait, les sacs, la trousse de toilette ou encore les chaussures. Par contre, je ne monte pas l'abri pour Roche. Comment dire... du coté où j'aurais pu placer simplement la bâche, il y avait du vomi 😩😩😩. Je me convaincs qu'il ne va pas vraiment pleuvoir, car pour le moment; il n'y a eu que quelques gouttes.
Malheureusement, 15 minutes plus tard, il se met à pleuvoir des cordes. Je ne peux rien y faire... Heureusement que Roche à beaucoup de poils... Je me dis plus jamais ça...

Le lendemain matin, on ne se lève qu'à 9h30, Lucas à la gueule de bois et tout est humide. Qu'on soit à la maison ou bien en voyage; le lendemain de cuite n'est pas joli joli 😳. 
Le temps de tout ranger, il se remet à pleuvoir, l'argile devient boueuse et le temps d'arriver à la ferme de Yoto, nos chaussures recouvertes de boue collée pèsent une tonne et nous sommes trempés.

Nous passons 2 jours dans sa ferme, il nous prête une chambre avec un lit. Le premier jour passe doucement pendant que la pluie tombe averse. La ferme est très spartiate, la maison est en bois et l'électricité, de simple câbles qui court sur les murs, va et vient. Les toilettes sont un simple cabanon au fond du terrain, et la douche est dans un autre cabanon. Les enfants dorment dans des hamacs. La maman, Laura; âgée de 21 ans fait la cuisine, merveilleusement bien, pour tout le monde et le ménage. Yoto s'occupe des animaux: des vaches mais aussi des poules, des dindons, des cochons, des chiens et des chevaux. Les chiens ne mangent que des restes, parfois dans la casserole de restes, mais souvent seulement jetés par dessus de la barrière de la terrasse et qui de surcroit, ils partagent avec tous les autres animaux qui se jettent dessus. Ici, les chiens vont avec la maison, mais ils sont libres et peuvent aller se balader quand ils le souhaitent, chose qu'ils n'ont pas l'air de faire souvent ceci dit. Nous ressentons bien la différence culturelle vis à vis des animaux. Mais nos chiens étaient malgré tout les bienvenus à l'intérieur de la maison!

Le lendemain, nous les accompagnons lorsqu'ils vont pêcher à un étang, c'est l'activité amusante de la journée, pour eux mais aussi pour nous. Ca va très vite. un hameçon avec un appât, une poignée de grains lancé dans l'eau de l'étang, et 20 secondes plus tard ca mord. en 15 minutes, nous avons pécher cinq poissons de plus d'1kg chacun. 


Durant les jours qui suivirent on aura l'occasion de manger ces poissons, cuisinés en soupe, frits, ou bien en sauce avec du riz et des haricots.
Le soir, on apprend à Laura à jouer aux échecs. Nous discutons avec eux, l'occasion de se connaitre un peu mieux, et ça améliore notre portugais grâce à Google traduction.



Nous repartons le 29 décembre au matin dans l'idée de rejoindre la route et la ville pour le soir même. et ainsi retrouver du réseau pour parler à notre famille pour le réveillon dans deux jours. Et puis il faut l'avouer, nous ne nous sentions plus très bien chez Yoto et Laura, les différences culturelles et le rythme de vie créant un fossé avec la barrière de la langue entre nous.


Le stop fonctionna très bien et nous parcourons les 50 km en deux voitures et quelques heures. À midi nous sommes à Trairão, de retour sur le BR163.

À suivre: où avons-nous passé le Nouvel An et nos aventures pour rejoindre notre prochaine étape, Palmas dans le Tocantins, une ville à visiter et notre point de départ pour notre traversée du parc de Jalapao et du parc de los Nascentes do Rio Parnaíba.

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