Où nous racontons comment nous avons rallié le départ du GR20
Je débute le récit de notre randonnée en relatant d'abord les péripéties pour
rejoindre le son départ. Ca aura le mérite d'offrir un témoignage à tous ceux
qui se font des nœuds au cerveau sur l'organisation du départ. J'y parle du
choix du moyen de transport pour traverser la France et la mer Méditerranée, à
comment se déplacer sur l'île, en passant par la manière de revenir au départ
à la fin de la randonnée. J'espère que vous trouverez des anecdotes utiles et
que le voyage vous plaira comme à nous :D .
En ce qui nous concerne, nous partons en voiture pour la Corse.
Personnellement, nous trouvons le train cher pour les chiens et puis pour ce
voyage nous voulions une voiture sur place sur place pour se déplacer après
notre GR20. Le stop reste largement envisageable sur place, mais pour des
vacances avec des temps limités, le stop c'est un peu restrictif.
Autoroutes ou nationales? Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué?
Les nationales ça fait visiter le pays un peu et ca coute 50 euros moins cher
depuis le nord. On est des pinces un peu aussi, il faut l'avouer, vous vous en
rendrez compte assez vite, alors si vous cherchez des bon plans vous êtes au bon
endroit. Mais bon, on sait que ces 50 euros gagnés c'est 50 euros qui seront
dépensés autrement, et ca se révèlera vrai… Sans autoroute, environ 11h de route
nous attendent pour faire Paris-Toulon.
👣🐾Si vous cherchez des bon plans vous êtes au bon endroit🐾👣
Il faut arriver à l'embarquement moins d'une heure avant le départ du
Corsica ferry.
Il faut savoir que Corsica ferry reste la compagnie la moins chère de
toute, notamment car elle permet de ne pas prendre de cabine pour la nuit.
Il suffit de prévoir son matériel pour dormir n'importe où, et ensuite de
se laisser guider par les manières des habitués. C'est une aventure à part
entière quand on va en Corse.
Pour les chiens, Corsica ferries est une compagnie très tolérante,
ils ne vous embêteront pas avec une muselière, sauf peut être pour les
chiens catégorisés, et encore la nuit il ne viendront pas vous voir. Le
prix pour la traversée est de l'ordre de 15 euros par chien.
Dans le port :
Après vérification de nos billets, nous nous dirigeons vers le quai
correspondant celui du Megaexpress1.
Notre voiture est maintenant immobilisée au milieu de la file de
voitures. Il y en a de tous les côtés et si proches que lorsqu'une
portière est ouverte. on ne passe plus. Des personnes dînent appuyées
sur le toit de leur voiture et coincées dans l'espace restreint entre la
portière entrouverte et l'habitacle. Elles jettent des coups d'œil tout
autour en observant les autres et à l'affût de la mer pour voir le
bateau arriver. Il y a de la fébrilité dans l'air. D'autres personnes
discutent et s'interpellent à plusieurs voitures de distance, ne
semblent pas perturbées par cet environnement inhabituel, et font comme
si, se retrouver ainsi, entre des dizaines de voitures accolées les unes
aux autres, était comme un de ces samedis soirs autour d'un verre.
D'autres personnes encore, attendent assises dans leur voiture,
impatientes ou bien ennuyées ou un mélange des deux.
Une fois dans la file, il faut encore préparer les affaires pour le
bateau. On se presse. Il faudra être prêt pour qu'une fois garés, on
soit rapide à monter à bord. Les meilleurs places pour dormir partent
vites. Le placement hors cabine est libre, c'est le premier
arrivé, le premier servi. Vous vous demandez peut être à quoi
ressemblent les meilleures places? Se sont celles les plus à l'écart de
l'agitation des couloirs ou des restaurants et loin des vibrations de la
salle des machines. Avec deux chiens et la fatigue de la route, se
dégoter un recoin tel que celui-là pour poser son matelas est comme le
saint Graal!
Avant l'embarquement :
Lucas part à la recherche de notre dîner, des crêpes qui s'avèrent être
super bonnes, traditionnelles, maison etc.., pour la bonne adresse allez
voir à la fin de l'article. De mon côté, je m'occupe d'aller promener
nos fauves, zigzaguant entre les voitures pour atteindre le bord du quai
et essayer de les amener dans un coin assez calme et avec quelques brins
d'herbe pour les motivés à faire leurs besoins, tandis qu'ils ne pensent
qu'à regarder autour, et à humer toutes ces odeurs qu'ils ne connaissent
pas.
Lucas revient avec nos délicieuses crêpes alors nous mangeons assis dans
la voiture en continuant d'observer les autres voyageurs et le bateau
maintenant à quai. On parle peu et seulement de la traversée à venir et
du voyage qui suit pour atteindre le soir prochain, l'endroit où nous
pourrons poser notre tente pour la nuit avant le départ. Enfin!
Sur le bateau :
Finalement, la file avance et nous montons la rampe d'accès au pont de
garage du bateau, guidés par les hommes en tenues de travail jaunes
Corsica ferries. La personne qui s'occupe de nous, nous indique
l'endroit où il veut qu'on se gare et nous guide à grands recours de
gestes. Il nous gare si proche de la voiture de devant qu'on ne peut pas
passer entre.
On attrape nos sacs et nos deux loulous, on ferme la voiture, et on sort
avec plaisir des salles de garage. Une fois le sas passé, le calme
revient et la température diminue agréablement. Une série d'escaliers
montés, des longs couloirs traversés, puis on arrive sur l'accueil.
Ensuite, comme beaucoup de passager sans cabine sur un Corsica ferries,
on s'empresse. On parcourt le bateau de long en large, pour trouver une
place. Nous en trouvons une classique dans un restaurant. Elle nous
convient qu'à moitié alors Lucas reste là tandis que je met à
profit mon expérience pour nous trouver un meilleur coin pour
dormir.
Il est dans les 23h, mais tout le monde vient encore d'arriver alors
beaucoup mangent encore dans les différents restaurants, tandis que les
autres sont déjà assis sur leur matelas dans leur coin, regardant passer
les autres, lisant, ou déjà allongés avec un bout de tissus sur leur
yeux pour les protéger de la lumière forte de l'éclairage du bateau.
Sans avoir trouver de meilleure place, j'arrive sur le dernier pont avec
Artic et Arenita au niveau du carré de graviers fait pour les besoins
des chiens, là je repère une cage d'escalier où un couple avec un chiot
est installé. Ils ont l'air tranquilles, logique la cage d'escalier
n'est accessible que par l'extérieur sur le dernier pont... Je
tergiverse un moment, est-ce correct de venir les embêter avec nos deux
chiens? Finalement, j'ouvre la lourde porte hermétique. Je n'ai pas à
l'ouvrir de noveau car ils acceptent alors j'appelle Lucas et lui dit
comment me rejoindre Quelques minutes plus tard, il arrive avec toutes
nos affaires. Il est ravi :D .
👣🐾Avec deux chiens et la fatigue de la route, se dégoter un recoin tel que celui-là pour poser son matelas est comme le saint Graal !🐾👣
Premier moment de détente, Artic joue avec plaisir avec le chiot. Nous
rions tous, Artic sait bien faire le clown. Plus tard, nous nous
allongeons côte-à-côte sur nos matelas , comme un avant gout de notre
GR20.
Dans un Corsica ferry, le réveil est plus ou moins doux, ça dépend du
point de vue. Les télévisions dans les restaurants sont rallumées de
même que les lumières lorsqu'elles ont été éteintes, Et puis surtout,
ils font des douces annonces du type: "Bonjour, il est 6 heures et
nous arriverons à Ajaccio dans une heure, dehors le temps est beau, la
température extérieure est de 20°C. Les restaurants sont ouverts pour
vous servir le petit déjeuner ...etc"😂😂😂 . La répétition de ces
annonces empêche toute poursuite de la nuit.
On attend que le bateau accoste et que notre zone de garage soit
appelée.
Une matinée de pause à Ajaccio:
Ajaccio est paisible loin du flot de voitures sortant du ferry. Nous
allons à un café avec Artic et Arenita pour manger un petit déjeuner, on
en profite pour repérer une plage où aller se reposer pour la matinée.
D'Ajaccio à Calenzana le départ du GR20:
En début d'après-midi, nous nous mettons sérieusement en route vers notre
point de dépôt de la voiture, Vizzavona, un village étape du GR20 dans la
montagne Corse. Nous avons choisi ce village car il est central et assez
bien desservi par les transports de l'île.
Une fois là, juste le temps de rassembler les affaires pour le GR20, de
nous équiper, nous, nos chiens, et nos sacs, et le train arrive. Enfin il
devait, mais finalement nous l'attendons avec d'autres randonneurs.
Cinq heures de train et une correspondance plus tard, nous arrivons à
Calvi. Il est 20h passé et le trajet a été long, au début nous étions
serrés comme des sardines, assis par terre.
Il est 21h, comment rejoindre la zone de bivouac de départ à plus de 10km
de là? On choisi le taxi, au bout de quelques échecs, par manque de place
où à cause des chiens, on en trouve un. Il nous a couté 40 euros pour nous
deux et les chiens et pour un trajet d'une quinzaine de minutes.
Les autres options, moins chères sont, le bus qui partait le lendemain, le
stop, ou bien la marche. Cela dépend de votre timing, nous on voulait
demarrer le GR20 dès le lendemain matin. Et partir tôt pour profiter
entièrement de la randonnée.
Site internet des bus et des trains de Corse
: https://www.corsicabus.org/
On arrive au camping dans le noir, la zone est bondée de tentes.
Nos meilleurs coins :
La crêperie du port : À deux pas du quai lorsqu'on attend le
bateau, leurs crêpes sont délicieuses, maison et bien emballées pour les
manger à emporter !
45 Quai de la Sinse, 83000 Toulon
04 89 30 78 09
Dans le Méga Express 1 : Dans le contexte de la crise sanitaire,
au dernier pont, il n'y a presque qu'un espace extérieur, et on peut
rejoindre, en sortant sur le pont, une cage d'escalier non utilisée en
période Covid, ce qui permet d'être vraiment au calme. Pas de véritable
vue sur la mer et loin des restaurants mais très proche de l'extérieur
et du coin pour les besoins des chiens
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